samedi 26 mai 2012

Triptyque bancaire

Certains y verront certainement l'enfoncement d'une porte grande ouverte. Et pourtant, j'ai découvert récemment une telle aberration dans un papier de travail sur le sujet, qu'il me paraît utile de rappeler le b.a.-ba de la confirmation des soldes bancaires.

Rappelons très clairement l'objectif. Comme toujours, il s'agit bien de valider les montants reflétés en comptabilité. D'un point de vue purement franco-français, dans le cas d'école le plus simple, le but est de vérifier que les soldes des comptes #512 sont exacts.

La méthodologie s'appuie ici sur deux outils, l'état de rapprochement et la circularisation, qu'il faut mettre en musique convenablement.

Dans un premier temps, le solde bancaire apparaissant en comptabilité doit être réconcilié avec le solde indiqué sur le relevé bancaire du mois de clôture. Le client formalise ce travail de réconciliation sur un état de rapprochement bancaire. En principe, la démarche consiste à partir du solde comptable, y ajouter et/ou y retrancher les recettes et/ou les dépenses non comptabilisées et/ou non enregistrées en banque, pour aboutir au solde figurant sur le relevé. Il conviendra bien sûr d'auditer ces écritures de rapprochement.

Dans un second temps, le solde du relevé bancaire sera comparé au solde confirmé dans la réponse de circularisation. Sauf erreur, aucun écart ne devrait résulter de cette comparaison.

Comptabilité, relevé, circularisation. C'est donc bien dans cet ordre que les travaux de confirmation des soldes bancaires doivent être menés et documentés.

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